φαλλοφόρια: Difference between revisions
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Phallic processions, or Penis Parade, called phallika in ancient Greece, were a common feature of Dionysiac celebrations; they were processions that advanced to a cult center, and were characterized by obscenities and verbal abuse. The display of a fetishized phallus was a common feature. In a famous passage in chapter 3.3 of the Poetics, Aristotle formulated the hypothesis that the earliest forms of comedy originated and evolved from "those who lead off the phallic processions", which were still common in many towns at his time. | |wketx=Phallic processions, or Penis Parade, called phallika in ancient Greece, were a common feature of Dionysiac celebrations; they were processions that advanced to a cult center, and were characterized by obscenities and verbal abuse. The display of a fetishized phallus was a common feature. In a famous passage in chapter 3.3 of the Poetics, Aristotle formulated the hypothesis that the earliest forms of comedy originated and evolved from "those who lead off the phallic processions", which were still common in many towns at his time. | ||
The city of Tyrnavos in Greece holds an annual Phallus festival, a traditional phallophoric event on the first days of Lent. | The city of Tyrnavos in Greece holds an annual Phallus festival, a traditional phallophoric event on the first days of Lent. | ||
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Similar parades of Shinto origin have long been carried out in Japan. Although the practice has been mostly eradicated in Japan, a few, such as Kawasaki's Kanamara Matsuri and Komaki's Hōnen Matsuri continue to this day. | Similar parades of Shinto origin have long been carried out in Japan. Although the practice has been mostly eradicated in Japan, a few, such as Kawasaki's Kanamara Matsuri and Komaki's Hōnen Matsuri continue to this day. | ||
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Dans le monde grec classique, les Phallophories, appelées aussi phallogogies, étaient des processions solennelles en l'honneur de Dionysos, dans lesquelles on transportait un énorme phallus de bois, accompagnant le cortège, avec chants typiques, comme celui du poète de Délos mis dans une de ses œuvres théâtrales : | {{wkpfr | ||
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« Retirez-vous, faites place au dieu ! parce qu'il veut résister, gonfler, avancer au milieu. » | « Retirez-vous, faites place au dieu ! parce qu'il veut résister, gonfler, avancer au milieu. » | ||
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Le contexte mythique de la fête réside dans l’épisode du démembrement de Dionysos. Le dieu est mis en pièces par les Titans et dévoré, et seul un organe est sauvé et caché de Pallas Athéna. Cet organe, qui dans le mythe est appelé « cœur » selon Kerényi, est une métaphore pour indiquer sa partie la plus importante, c’est-à-dire le phallus, vrai symbole de la ζωή / zôế, la vie indestructible. Dans le rite, on sacrifiait des béliers et on en cachait le phallus. Ensuite, dans les processions, il lui était substitué un simulacre en bois de figuier. | Le contexte mythique de la fête réside dans l’épisode du démembrement de Dionysos. Le dieu est mis en pièces par les Titans et dévoré, et seul un organe est sauvé et caché de Pallas Athéna. Cet organe, qui dans le mythe est appelé « cœur » selon Kerényi, est une métaphore pour indiquer sa partie la plus importante, c’est-à-dire le phallus, vrai symbole de la ζωή / zôế, la vie indestructible. Dans le rite, on sacrifiait des béliers et on en cachait le phallus. Ensuite, dans les processions, il lui était substitué un simulacre en bois de figuier. | ||
Plutarque nous décrit une de ces processions en campagne : | Plutarque nous décrit une de ces processions en campagne: | ||
« En tête était portée une amphore pleine de vin et un rameau de vigne, puis il y avait un homme qui traînait un bélier pour le sacrifice, suivi par un autre avec un seau de figues et enfin quelqu’un portait un phallus. » — (De cupiditate divitiarum, VIII, 527 D.) | « En tête était portée une amphore pleine de vin et un rameau de vigne, puis il y avait un homme qui traînait un bélier pour le sacrifice, suivi par un autre avec un seau de figues et enfin quelqu’un portait un phallus. » — (De cupiditate divitiarum, VIII, 527 D.) | ||
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Nel mondo greco classico, le falloforie, dette anche fallagogie, erano processioni solenni in onore di Priapo e Dioniso nelle quali si trasportavano enormi falli di legno, accompagnando il corteo con canti tipici, come quello che il poeta Semos di Delo mise in una sua opera teatrale: | Nel mondo greco classico, le falloforie, dette anche fallagogie, erano processioni solenni in onore di Priapo e Dioniso nelle quali si trasportavano enormi falli di legno, accompagnando il corteo con canti tipici, come quello che il poeta Semos di Delo mise in una sua opera teatrale: |
Latest revision as of 11:35, 30 November 2022
English (LSJ)
τά, (or φαλληφόρια): phallic processions, penis parade, phallophoria, phalika, phalagogia festival of Dionysus in which a phallus was carried in procession, ib.355e.
German (Pape)
[Seite 1253] τά, sc. ἱερά, ein Fest, wobei der Phallos vorgetragen, das dem Phallos gefeiert wurde, Plut. Is. et Os. 35.
Greek (Liddell-Scott)
φαλληφόρια: (ἐξυπακ. ἱερά), τά, ἑορτὴ τοῦ Βάκχου, καθ’ ἣν περιήγετο ἐν πομπῇ φαλλός, Πλούτ. 2. 355Ε ― φαλληφορέω, αὐτόθι 365C.
Greek Monolingual
και φαλλοφόρια, τα, ΝΑ
(ενν. ιερά) (στην αρχ. Ελλάδα) πομπή προς τιμήν του Διονύσου, που αποτελούσε μέρος όλων τών διονυσιακών εορτών, συνδεόταν κυρίως με τα κατ' αγρούς Διονύσια, γινόταν ταυτόχρονα με το άνοιγμα του νέου κρασιού και είχε επικεφαλής της τον φαλλό, που συμβόλιζε τον ίδιο τον θεό αλλά και την γονιμοποιό δύναμη γενικότερα, αλλ. φαλληφορία.
[ΕΤΥΜΟΛ. < φαλλός + -φόρια (< -φόρος < φέρω). Το -η- του τ. φαλληφόρια, πιθ. αναλογικά προς το στεφανηφόρια.
Russian (Dvoretsky)
φαλληφόρια: τά (sc. ἱερά) фаллефории (празднество и торжественное шествие в честь фаллического божества) Plut.
Wikipedia EN
Phallic processions, or Penis Parade, called phallika in ancient Greece, were a common feature of Dionysiac celebrations; they were processions that advanced to a cult center, and were characterized by obscenities and verbal abuse. The display of a fetishized phallus was a common feature. In a famous passage in chapter 3.3 of the Poetics, Aristotle formulated the hypothesis that the earliest forms of comedy originated and evolved from "those who lead off the phallic processions", which were still common in many towns at his time.
The city of Tyrnavos in Greece holds an annual Phallus festival, a traditional phallophoric event on the first days of Lent.
In August 2000, to promote a representation of Aristophanes' The Clouds, a traditional Greek phallic procession had been organized, with a 25-foot (7.6 m) long phallus paraded by the cast with the accompaniment of Balkan music; the phallic device was banned by the staff of the Edinburgh Festival.
Similar parades of Shinto origin have long been carried out in Japan. Although the practice has been mostly eradicated in Japan, a few, such as Kawasaki's Kanamara Matsuri and Komaki's Hōnen Matsuri continue to this day.
Wikipedia FR
Dans le monde grec classique, les Phallophories, appelées aussi phallogogies, étaient des processions solennelles en l'honneur de Dionysos, dans lesquelles on transportait un énorme phallus de bois, accompagnant le cortège, avec chants typiques, comme celui du poète de Délos mis dans une de ses œuvres théâtrales:
« Retirez-vous, faites place au dieu ! parce qu'il veut résister, gonfler, avancer au milieu. »
Le contexte mythique de la fête réside dans l’épisode du démembrement de Dionysos. Le dieu est mis en pièces par les Titans et dévoré, et seul un organe est sauvé et caché de Pallas Athéna. Cet organe, qui dans le mythe est appelé « cœur » selon Kerényi, est une métaphore pour indiquer sa partie la plus importante, c’est-à-dire le phallus, vrai symbole de la ζωή / zôế, la vie indestructible. Dans le rite, on sacrifiait des béliers et on en cachait le phallus. Ensuite, dans les processions, il lui était substitué un simulacre en bois de figuier.
Plutarque nous décrit une de ces processions en campagne:
« En tête était portée une amphore pleine de vin et un rameau de vigne, puis il y avait un homme qui traînait un bélier pour le sacrifice, suivi par un autre avec un seau de figues et enfin quelqu’un portait un phallus. » — (De cupiditate divitiarum, VIII, 527 D.)
Wikipedia IT
Nel mondo greco classico, le falloforie, dette anche fallagogie, erano processioni solenni in onore di Priapo e Dioniso nelle quali si trasportavano enormi falli di legno, accompagnando il corteo con canti tipici, come quello che il poeta Semos di Delo mise in una sua opera teatrale:
«Ritiratevi, fate posto al dio! Perché egli vuole enorme, retto, turgido, procedere nel mezzo.»
Nelle falloforie propiziatorie del raccolto, molto diffuse nel mondo agricolo dell'antica Grecia e poi in Italia e nei territori dominati dai Romani, le processioni con il fallo terminavano con una pioggia di acqua mista a miele e succo d'uva, indirizzata verso i campi, che rappresentava l'eiaculazione del seme origine della vita e quindi propiziava l'abbondanza del raccolto. Attestata la Falloforia nel territorio della chora tarantina (Foggiano/Taranto) così come documenta una kylix attica a vernice nera del secondo venticinquennio del V sec. a.C. con raffigurazione di Phallagoghìa dionisiaca, un rituale che risulta così attestato nell'ambito delle Dionisie rurali della campagna tarantina in età magno-greca. La kylix è stata presentata dall'archeologa Giovanna Bonivento Pupino nell'ambito di un importante convegno tarantino dedicato alla "Vigna di Dionysos -Vite, Vino e Culti in Magna Grecia" (citare come indicato in bibliografia).
Plutarco ci descrive una di queste processioni in campagna: «in testa venivano portati un'anfora piena di vino misto a miele e un ramo di vite, poi c'era un uomo che trascinava un caprone per il sacrificio, seguito da uno con un cesto di fichi e infine le vergini portavano un fallo con cui venivano irrigati i campi.» (De cupiditate divitiarum, VIII, 527 D)
Rilettura misterica
In ambito misteriosofico, il contesto mitico della festa viene riletto alla luce dello smembramento di Dioniso: il dio viene fatto a pezzi dai Titani e divorato, e solo un organo viene salvato e nascosto da Pallade Atena. Questo organo, che nel mito viene chiamato "cuore", secondo Karl Kerényi è una metafora per indicare la sua parte più importante, vale a dire il pene, vero simbolo della ζωή (zōḕ), la vita indistruttibile.
Nel mondo classico greco-romano, il fallo era infatti considerato il simbolo della vita per eccellenza, in quanto il pene è il generatore del seme. Nel rito fallico si sacrificava un caprone e se ne occultava il fallo, che poi nella processione veniva sostituito da un enorme simulacro di legno di fico.