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Michael Psellos verwendete den Titel auch für einen Präsidenten des Gerichts und für Rechtsgelehrte. Seit dem 12. Jahrhundert erschien der Titel wiederholt für Kleriker im Patriarchat von Konstantinopel. Im 14. Jahrhundert scheint er gleichrangig zum Dikaiophylax zu sein. | Michael Psellos verwendete den Titel auch für einen Präsidenten des Gerichts und für Rechtsgelehrte. Seit dem 12. Jahrhundert erschien der Titel wiederholt für Kleriker im Patriarchat von Konstantinopel. Im 14. Jahrhundert scheint er gleichrangig zum Dikaiophylax zu sein. | ||
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Le nomophylax (en grec ancien : νομοφύλαξ, « Gardien des lois ») a d’abord été un magistrat au sein d’un collège qui a sans doute fonctionné quelque temps dans l’Athènes antique, au ve siècle av. J.-C. ; cette fonction est surtout attestée hors d’Athènes ; Platon évoque cette institution dans les Lois, et Aristote la signale comme plus ou moins propre aux États oligarchiques. Dans l'Empire byzantin, entre le xie siècle et le xve siècle, ce fut un important poste juridique, placé à un rang élevé dans la hiérarchie impériale. | |wkfrtx=Le nomophylax (en grec ancien : νομοφύλαξ, « Gardien des lois ») a d’abord été un magistrat au sein d’un collège qui a sans doute fonctionné quelque temps dans l’Athènes antique, au ve siècle av. J.-C. ; cette fonction est surtout attestée hors d’Athènes ; Platon évoque cette institution dans les Lois, et Aristote la signale comme plus ou moins propre aux États oligarchiques. Dans l'Empire byzantin, entre le xie siècle et le xve siècle, ce fut un important poste juridique, placé à un rang élevé dans la hiérarchie impériale. | ||
La fonction de nomophylax est créée par l'empereur Constantin IX Monomaque, par la novelle de 1045, à l'attention de Jean Xiphilin, le futur patriarche de Constantinople. L'obtention de ce poste confère une très grande autorité et représente une haute distinction. Le nomophylax préside l'école de droit de Constantinople, est membre du Sénat, détient le siège à côté de l’epi ton kriseon (ἐπὶ τῶν κρίσεων) et se voit accorder un salaire annuel (roga) de quatre livres d'or ainsi qu'une tunique de soie. À cela s'ajoutent les nombreuses donations impériales et cadeaux. L'autorité du poste est renforcée par la suite, en précisant les rares cas dans lesquels son titulaire pouvait être congédié. | La fonction de nomophylax est créée par l'empereur Constantin IX Monomaque, par la novelle de 1045, à l'attention de Jean Xiphilin, le futur patriarche de Constantinople. L'obtention de ce poste confère une très grande autorité et représente une haute distinction. Le nomophylax préside l'école de droit de Constantinople, est membre du Sénat, détient le siège à côté de l’epi ton kriseon (ἐπὶ τῶν κρίσεων) et se voit accorder un salaire annuel (roga) de quatre livres d'or ainsi qu'une tunique de soie. À cela s'ajoutent les nombreuses donations impériales et cadeaux. L'autorité du poste est renforcée par la suite, en précisant les rares cas dans lesquels son titulaire pouvait être congédié. | ||
Toutefois, le poste ne perdure pas dans sa conception originale. Il est rapidement associé au droit ecclésiastique, jouissant d'une position intermédiaire entre les administrations civiles et ecclésiastiques selon J. Darrouzès. Ainsi, au xiie siècle, il est détenu par plusieurs canonistes importants comme Alexis Aristénos, Neilos Doxapatrès et Théodore Balsamon. Au xive siècle, il existe un nomophylax civil et un nomophylax ecclésiastique, ce dernier étant proche d'une autre fonction ecclésiastique judiciaire, le dikaiophylax. | Toutefois, le poste ne perdure pas dans sa conception originale. Il est rapidement associé au droit ecclésiastique, jouissant d'une position intermédiaire entre les administrations civiles et ecclésiastiques selon J. Darrouzès. Ainsi, au xiie siècle, il est détenu par plusieurs canonistes importants comme Alexis Aristénos, Neilos Doxapatrès et Théodore Balsamon. Au xive siècle, il existe un nomophylax civil et un nomophylax ecclésiastique, ce dernier étant proche d'une autre fonction ecclésiastique judiciaire, le dikaiophylax. | ||
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==Wikipedia PT== | ==Wikipedia PT== | ||
Nomofílax (em grego: νομοφύλαξ; romaniz.: Nomofýlax , lit. "o guardião da lei") foi um ofício criado pelo imperador Constantino IX Monômaco (r. 1042–1055) em 1043, 1045 ou 1047. Inicialmente consistia no presidente da Escola de Direito de Constantinopla, tendo sido descrito por Miguel Pselo como o presidente da corte, o estratego dos juízes e o líder das leis. Esteve inscrito entre os senadores, tendo uma cadeira logo após o mestre dos julgamentos com um roga anual de 4 litras, além de um manto de seda, presentes imperiais no Domingo de Ramos e benefícios indefinidos ou siterésia. | Nomofílax (em grego: νομοφύλαξ; romaniz.: Nomofýlax , lit. "o guardião da lei") foi um ofício criado pelo imperador Constantino IX Monômaco (r. 1042–1055) em 1043, 1045 ou 1047. Inicialmente consistia no presidente da Escola de Direito de Constantinopla, tendo sido descrito por Miguel Pselo como o presidente da corte, o estratego dos juízes e o líder das leis. Esteve inscrito entre os senadores, tendo uma cadeira logo após o mestre dos julgamentos com um roga anual de 4 litras, além de um manto de seda, presentes imperiais no Domingo de Ramos e benefícios indefinidos ou siterésia. | ||
Logo após sua criação tornou-se uma posição entre a administração do Estado e Igreja. Seu primeiro titular foi o patriarca João XIII. No século XII, o posto foi mantido por vários canonistas renomados como Aleixo Aristeno, Nilo Doxopatra, Teodoro Balsamo, e no século XIV por Constantino Armenópulo. No século XIV, são mencionados nomofílaxes tanto civis como eclesiásticos, de modo que o nomofílax eclesiástico ocupou uma posição similar a do diceofílax. | Logo após sua criação tornou-se uma posição entre a administração do Estado e Igreja. Seu primeiro titular foi o patriarca João XIII. No século XII, o posto foi mantido por vários canonistas renomados como Aleixo Aristeno, Nilo Doxopatra, Teodoro Balsamo, e no século XIV por Constantino Armenópulo. No século XIV, são mencionados nomofílaxes tanto civis como eclesiásticos, de modo que o nomofílax eclesiástico ocupou uma posição similar a do diceofílax. |