ἀμόλγη

From LSJ
Revision as of 18:18, 22 November 2019 by Spiros (talk | contribs)

ἐν μὲν γὰρ ταῖς ἐπιστολαῖς αὐτοῦ οὐδὲ μνήμην τῆς οἰκείας προσηγορίας ποιεῖται, ἢ πρεσβύτερον ἑαυτὸν ὀνομάζει, οὐδαμοῦ δὲ ἀπόστολον οὐδ' εὐαγγελιστήν (Eusebius, Demonstratio evangelica 3.5.88) → For in his epistles he doesn't even make mention of his own name — or simply calls himself the elder, but nowhere apostle or evangelist.

Source

Spanish (DGE)

-ης, ἡ
lat. amurca, morga, oleaza, Gloss.2.16, cf. ἀμόργη.

Wikipedia EN

Amurca pit at one oil mill, in the province of Jaén.

Amurca is the bitter-tasting, dark-colored, watery sediment that settles out of unfiltered olive oil over time. It is also known as "olive oil lees" in English. Historically, amurca was used for numerous purposes, as first described by Cato the Elder in De Agri Cultura, and later by Pliny the Elder. Cato mentions its uses as a building material (128), pesticide (91, 92, 96, 98), herbicide (91, 129), dietary supplement for oxen (103) and trees (36, 93), food preservative (99, 101), as a maintenance product for leather (97), bronze vessel (98), and vases (100), and as a treatment for firewood in order to avoid smoke (130).

Wikipedia ES

Amurca es el nombre latino del líquido oscuro de sabor amargo que resulta de la presión de la aceituna durante el procesado del aceite de oliva. El primer descriptor de la recolección de este líquido es Plinio el Viejo en su Naturalis Historia describe los usos que de este líquido hacían los romanos,1​ entre ellos se encuentra el de servir como elemento de construcción, pesticida,​ herbicida,​ e incluso como astringente.

En la provincia de Jaén y en la zona de Sierra Mágina también se denomina jamila; aunque habitualmente es nombrado como alpechín.

La amurca es un producto muy contaminante que antiguamente se vertía a los cauces de los ríos o al alcantarillado pero que en la actualidad debe ser depurado o tratado para obtener energía o agua para regadío u otros usos.

Wikipedia FR

Les margines, ou eaux de végétation, sont des effluents issus de l'extraction de l'huile d'olive. Elles sont constituées par l'eau contenue dans les cellules de la drupe, les eaux de lavage, et celles liées au processus de traitement, qui représentent quelques litres à 120 litres par quintal — 100 kg —, d'olives traitées. Dans les installations modernes (décanteurs deux phases), la quantité de margines peut être quasiment nulle, le seul sous-produit étant les grignons. Le seul rejet aqueux est donc constitué des eaux de lavage.

À cause de leur charge organique très élevée, et de leur teneur en phénols et polyphénols difficilement dégradables, ces effluents posent d'importants problèmes pour leur élimination.

Les agriculteurs de l'Antiquité, loin de les éliminer, faisaient usage des nombreuses qualités des margines (ou amourque : ἀμόργη en grec, amurca en latin). Caton l'Ancien, dans De re rustica, décrit ses propriétés d'herbicide (91, 129), d'insecticide (91, 92), de vermifuge et d'antimites (98), contre la gale des moutons (96), comme complément alimentaire pour le bétail (103) et les oliviers (36, 93), pour la conservation des aliments (99, 101), comme produit d'entretien pour les essieux, le cuir et la vaisselle (97, 100), comme matériau de construction (128), pour un feu sans fumée (130)