coepio
οὐκ ἐπιλογιζόμενος ὅτι ἅμα μὲν ὀδύρῃ τὴν ἀναισθησίαν, ἅμα δὲ ἀλγεῖς ἐπὶ σήψεσι καὶ στερήσει τῶν ἡδέων, ὥσπερ εἰς ἕτερον ζῆν ἀποθανούμενος, ἀλλ᾿ οὐκ εἰς παντελῆ μεταβαλῶν ἀναισθησίαν καὶ τὴν αὐτὴν τῇ πρὸ τῆς γενέσεως → you do not consider that you are at one and the same time lamenting your want of sensation, and pained at the idea of your rotting away, and of being deprived of what is pleasant, as if you are to die and live in another state, and not to pass into insensibility complete, and the same as that before you were born
Latin > French (Gaffiot 2016)
cœpiō⁶ (arch. cŏĕpĭō), cœpĕre (cum, apĭo),
I verbe de la période archaïque : commencer : Pl. Men. 960 ; Truc. 232 ; Pers. 121 ; Ter. Ad. 397.
II les formes employées à la période classique sont celles du pf. et du supin : cœpī, cœptum, cœpisse, j’ai commencé ; dans Cic. et Cæs. on trouve seulement cœpi avec un inf. actif ou déponent ou avec fieri, et cœptus sum avec un inf. passif
1 avec acc. : id quod cœpi Pl. Cas. 701, ce que j’ai commencé ; hujuscemodi orationem cœpit Tac. Ann. 4, 37, il commença un discours à peu près en ces termes ; cœpturi bellum Liv. 42, 47, 3, prêts à commencer la guerre
2 avec inf. actif : cœpi velle Cic. Fam. 7, 5, 1, le désir m’est venu que ; cum ver esse cœperat Cic. Verr. 2, 5, 27, quand le printemps commençait ; ut cœpi dicere Cic. Amer. 91, comme j’ai commencé à le dire ; plura fieri judicia cœperunt Cic. Br. 106, les actions judiciaires commencèrent à se multiplier (Fam. 14, 18, 1) ; primo gravari cœpit Cic. Clu. 69, il commença à faire des difficultés || inf. s.-ent. : repete quæ cœperas Cic. Nat. 1, 17, reprends ce que tu avais commencé à dire ; istam rationem, quam cœpisti, tene Cic. Leg. 2, 69, suis le plan que tu as commencé [à suivre]
3 avec inf. pass. : innocentia pro malevolentia duci cœpit Sall. C. 12, 1, l’intégrité commença à passer pour malveillance ; occidi cœpere Tac. H. 3, 34, on se mit à les tuer
4 pf. passif : est id quidem cœptum atque temptatum Cic. Cat. 4, 17, oui, cette mesure a été entreprise et tentée ; id cœptum esse leniter ferret ? Cic. Cæl. 54, il verrait avec indifférence ce crime entrepris ? is cum satis floruisset adulescens, minor haberi cœptus est postea Cic. Br. 236, après avoir eu dans sa jeunesse assez d’éclat, il commença dans la suite à voir baisser sa réputation ; cœptum esse in Sicilia moveri aliquot locis servitium suspicor Cic. Verr. 2, 5, 9, je soupçonne que des mouvements d’esclaves commencèrent en Sicile sur bon nombre de points ; pons institui cœptus est Cæs. G. 4, 18, 4, on se mit à construire un pont || rare : loqui est cœptum Cæl. d. Cic. Fam. 8, 8, 2, on commença à parler ; cum cœptum (erat) in hostem progredi Gell. 1, 11, 3, quand on avait commencé l’attaque contre l’ennemi || cœpta luce Tac. Ann. 1, 65, au commencement du jour ; nocte cœpta Tac. Ann. 2, 13, au commencement de la nuit ; cœpta hieme Tac. Ann. 12, 31, au début de l’hiver
5 [pris intranst] commencer, débuter : sic odium cœpit glandis Lucr. 5, 1416, c’est ainsi qu’on se prit de dégoût pour le gland ; ubi silentium cœpit Sall. J. 33, 3, quand le silence fut établi ; quibus ex virtute nobilitas cœpit Sall. J. 85, 17, dont la noblesse a commencé par le mérite ; civile bellum a Vitellio cœpit Tac. H. 2, 47, la guerre civile est partie de Vitellius. coëpit en trois syll. dans Lucr. 4, 619 [comme souvent chez les comiques] || forme syncopée cœpsti = cœpisti Cæcil. d. Non. 134, 15.