nempe: Difference between revisions
τί δ' ἢν ῥαφανιδωθῇ πιθόμενός σοι τέφρᾳ τε τιλθῇ, ἕξει τινὰ γνώμην λέγειν τὸ μὴ εὐρύπρωκτος εἶναι; → What if he should have a radish shoved up his ass because he trusted you and then have hot ashes rip off his hair? What argument will he be able to offer to prevent himself from having a gaping-anus | but suppose he trusts in your advice and gets a radish rammed right up his arse, and his pubic hairs are burned with red-hot cinders. Will he have some reasoned argument to demonstrate he's not a loose-arsed bugger
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|gf=<b>nempe</b>,⁹ adv. ([[nam]], pe), [[sollicite]] la reconnaissance d’un fait] c’[[est]] un fait, n’[[est]]-ce pas ? que : [[non]] istam dicit voluptatem. — Dicat [[quamlibet]] ; [[nempe]] [[eam]] dicit in [[qua]] virtutis nulla [[pars]] insit Cic. Tusc. 3, 49, ce n’[[est]] pas à ta façon qu’il entend le plaisir. — Qu’il l’entende à sa guise ; un fait certain, n’[[est]]-ce pas ? c’[[est]] qu’il l’entend d’une façon où il n’entre pas l’ombre de vertu ; [d’où une série d’emplois] : <b> a)</b> [dans les interrog.] : [[nempe]] [[hic]] tuos [[est]] ? — Meus [[est]] Pl. Rud. 1057, l’homme-là [[est]] ton esclave, n’[[est]]-ce pas ? — Oui, cf. Pl. Ps. 353 ; Bacch. 188 ; Rud. 268 ; Trin. 1076, etc. ; [[nempe]] [[igitur]] ea restant quæ...? — Est [[ita]] ut [[dicis]] Cic. Part. 42, donc, n’[[est]]-ce pas ? ce qui reste c’[[est]] ce que...? — Oui, cf. Cic. Part. 33 ; Br. 14 ; Tusc. 5, 12, etc. ; <b> b)</b> [surtout dans les réponses] : at [[quo]] tempore futurum [[est]] ([[judicium]]) ? [[nempe]] eo, cum Cic. Verr. 2, 5, 177, mais à quel moment doit-il être prononcé (le jugement) ? à un moment, n’[[est]]-ce pas, où..., cf. Cic. Phil. 1, 18 ; 4, 8 ; 10, 6 ; Lig. 9 ; 25 ; Mil. 7 ; 15 ; Domo 34 ; Cæl. 71 ; Pis. 91, etc. ; [[suppeditatio]] bonorum... ; quorum [[tandem]] bonorum ? voluptatum, [[credo]], [[nempe]] ad [[corpus]] pertinentium Cic. Nat. 1, 111, une abondance de biens... ; mais enfin de quels biens ? de plaisirs, j’imagine, et, bien entendu, n’[[est]]-ce pas ? de plaisirs sensuels ; <b> c)</b> [pour établir un fait indéniable qui servira de base à un raisonnement] : [[sed]] effugi insidias, perrupi Apenninum ; [[nempe]] in Antoni congressum colloquiumque veniendum [[est]] ; [[quinam]] [[locus]] capitur ? Cic. Phil. 12, 26, mais [une supposition !] je [[suis]] sorti des embûches, j’ai forcé l’Apennin ; il faut, n’[[est]]-ce pas ? en venir à l’entrevue, et aux pourparlers avec Antoine ; quel endroit alors prendra-t-on ? || [souvent alors en tête du développ<sup>t</sup>] : [[quare]]... ede [[illa]] quæ cœperas.— Ego [[vero]], [[inquam]], si potuero... — Poteris, inquit... — Nempe [[igitur]] [[hinc]] tum [[ductus]] [[est]] [[sermo]] [[quod]]... Cic. Br. 21, fais donc cet exposé que tu avais commencé. — Quant à moi, répondis-je, si je puis... — Tu le pourras, repartit [[Atticus]]... — Eh bien [[igitur]] ] ! le point de départ, n’[[est]]-ce pas ? de l’entretien que nous eûmes alors, le voici..., cf. Cic. Mil. 79 ; Hor. S. 1, 10, 1 ; [même suivi de [[enim]] ] Tac. D. 35, 15 || [prépare une conclusion] : [[atque]] iidem vota suscipi dicitis oportere ; [[nempe]] [[singuli]] vovent ; audit [[igitur]] [[mens]] [[divina]] [[etiam]] de singulis Cic. Nat. 3, 93, vous prétendez aussi qu’il faut adresser des vœux à la divinité : chacun, n’[[est]]-ce-pas ? fait des vœux pour son propre [[compte]] ; donc la providence [[divine]] écoute même quand il s’agit de personnes en particulier ; <b> d)</b> [prépare une opposition] : consilia differebas in id [[tempus]], cum sciremus... ; scimus [[nempe]] ; hæremus [[nihilo]] [[minus]] Cic. Att. 9, 15, 3, tu renvoyais les décisions à un moment où nous saurions... ; nous savons, n’[[est]]-ce pas ? mais nous n’en hésitons pas moins ; <b> e)</b> [pour limiter, restreindre] évidemment, naturellement, bien sûr : postulaturus eras ; [[quando]] ? [[post]] [[dies]] [[triginta]] ; [[nempe]] si te [[nihil]] impediret, si [[voluntas]] [[eadem]] maneret... Cic. Quinct. 82, tu allais faire la demande ; quand ? après trente jours ; à condition, n’[[est]]-ce pas ? (bien entendu) que [[rien]] ne te fît obstacle, que ta volonté demeurât la même... ; [[non]] me [[quidem]], [[sed]] sapientem [[dico]] scire. — Optime ! [[nempe]] ista scire, quæ sunt in tua [[disciplina]] Cic. Ac. 2, 115, je ne [[dis]] pas que c’[[est]] moi qui sais, mais je [[dis]] que c’[[est]] le sage. — Très bien ! qui sait, n’[[est]]-ce-pas ? ce qui [[est]] dans ton système.||[souvent alors en tête du développ<sup>t</sup>] : [[quare]]... ede [[illa]] quæ cœperas.— Ego [[vero]], [[inquam]], si potuero... — Poteris, inquit... — Nempe [[igitur]] [[hinc]] tum [[ductus]] [[est]] [[sermo]] [[quod]]... Cic. Br. 21, fais donc cet exposé que tu avais commencé. — Quant à moi, répondis-je, si je puis... — Tu le pourras, repartit [[Atticus]]... — Eh bien [[igitur]] ] ! le point de départ, n’[[est]]-ce pas ? de l’entretien que nous eûmes alors, le voici..., cf. Cic. Mil. 79 ; Hor. S. 1, 10, 1 ; [même suivi de [[enim]] ] Tac. D. 35, 15||[prépare une conclusion] : [[atque]] iidem vota suscipi dicitis oportere ; [[nempe]] [[singuli]] vovent ; audit [[igitur]] [[mens]] [[divina]] [[etiam]] de singulis Cic. Nat. 3, 93, vous prétendez aussi qu’il faut adresser des vœux à la divinité : chacun, n’[[est]]-ce-pas ? fait des vœux pour son propre [[compte]] ; donc la providence [[divine]] écoute même quand il s’agit de personnes en particulier ; <b> d)</b> [prépare une opposition] : consilia differebas in id [[tempus]], cum sciremus... ; scimus [[nempe]] ; hæremus [[nihilo]] [[minus]] Cic. Att. 9, 15, 3, tu renvoyais les décisions à un moment où nous saurions... ; nous savons, n’[[est]]-ce pas ? mais nous n’en hésitons pas moins ; <b> e)</b> [pour limiter, restreindre] évidemment, naturellement, bien sûr : postulaturus eras ; [[quando]] ? [[post]] [[dies]] [[triginta]] ; [[nempe]] si te [[nihil]] impediret, si [[voluntas]] [[eadem]] maneret... Cic. Quinct. 82, tu allais faire la demande ; quand ? après trente jours ; à condition, n’[[est]]-ce pas ? (bien entendu) que [[rien]] ne te fît obstacle, que ta volonté demeurât la même... ; [[non]] me [[quidem]], [[sed]] sapientem [[dico]] scire. — Optime ! [[nempe]] ista scire, quæ sunt in tua [[disciplina]] Cic. Ac. 2, 115, je ne [[dis]] pas que c’[[est]] moi qui sais, mais je [[dis]] que c’[[est]] le sage. — Très bien ! qui sait, n’[[est]]-ce-pas ? ce qui [[est]] dans ton système. | |gf=<b>nempe</b>,⁹ adv. ([[nam]], pe), [[sollicite]] la reconnaissance d’un fait] c’[[est]] un fait, n’[[est]]-ce pas ? que : [[non]] istam dicit voluptatem. — Dicat [[quamlibet]] ; [[nempe]] [[eam]] dicit in [[qua]] virtutis nulla [[pars]] insit Cic. Tusc. 3, 49, ce n’[[est]] pas à ta façon qu’il entend le plaisir. — Qu’il l’entende à sa guise ; un fait certain, n’[[est]]-ce pas ? c’[[est]] qu’il l’entend d’une façon où il n’entre pas l’ombre de vertu ; [d’où une série d’emplois] : <b> a)</b> [dans les interrog.] : [[nempe]] [[hic]] tuos [[est]] ? — Meus [[est]] Pl. Rud. 1057, l’homme-là [[est]] ton esclave, n’[[est]]-ce pas ? — Oui, cf. Pl. Ps. 353 ; Bacch. 188 ; Rud. 268 ; Trin. 1076, etc. ; [[nempe]] [[igitur]] ea restant quæ...? — Est [[ita]] ut [[dicis]] Cic. Part. 42, donc, n’[[est]]-ce pas ? ce qui reste c’[[est]] ce que...? — Oui, cf. Cic. Part. 33 ; Br. 14 ; Tusc. 5, 12, etc. ; <b> b)</b> [surtout dans les réponses] : at [[quo]] tempore futurum [[est]] ([[judicium]]) ? [[nempe]] eo, cum Cic. Verr. 2, 5, 177, mais à quel moment doit-il être prononcé (le jugement) ? à un moment, n’[[est]]-ce pas, où..., cf. Cic. Phil. 1, 18 ; 4, 8 ; 10, 6 ; Lig. 9 ; 25 ; Mil. 7 ; 15 ; Domo 34 ; Cæl. 71 ; Pis. 91, etc. ; [[suppeditatio]] bonorum... ; quorum [[tandem]] bonorum ? voluptatum, [[credo]], [[nempe]] ad [[corpus]] pertinentium Cic. Nat. 1, 111, une abondance de biens... ; mais enfin de quels biens ? de plaisirs, j’imagine, et, bien entendu, n’[[est]]-ce pas ? de plaisirs sensuels ; <b> c)</b> [pour établir un fait indéniable qui servira de base à un raisonnement] : [[sed]] effugi insidias, perrupi Apenninum ; [[nempe]] in Antoni congressum colloquiumque veniendum [[est]] ; [[quinam]] [[locus]] capitur ? Cic. Phil. 12, 26, mais [une supposition !] je [[suis]] sorti des embûches, j’ai forcé l’Apennin ; il faut, n’[[est]]-ce pas ? en venir à l’entrevue, et aux pourparlers avec Antoine ; quel endroit alors prendra-t-on ? || [souvent alors en tête du développ<sup>t</sup>] : [[quare]]... ede [[illa]] quæ cœperas.— Ego [[vero]], [[inquam]], si potuero... — Poteris, inquit... — Nempe [[igitur]] [[hinc]] tum [[ductus]] [[est]] [[sermo]] [[quod]]... Cic. Br. 21, fais donc cet exposé que tu avais commencé. — Quant à moi, répondis-je, si je puis... — Tu le pourras, repartit [[Atticus]]... — Eh bien [[igitur]] ] ! le point de départ, n’[[est]]-ce pas ? de l’entretien que nous eûmes alors, le voici..., cf. Cic. Mil. 79 ; Hor. S. 1, 10, 1 ; [même suivi de [[enim]] ] Tac. D. 35, 15 || [prépare une conclusion] : [[atque]] iidem vota suscipi dicitis oportere ; [[nempe]] [[singuli]] vovent ; audit [[igitur]] [[mens]] [[divina]] [[etiam]] de singulis Cic. Nat. 3, 93, vous prétendez aussi qu’il faut adresser des vœux à la divinité : chacun, n’[[est]]-ce-pas ? fait des vœux pour son propre [[compte]] ; donc la providence [[divine]] écoute même quand il s’agit de personnes en particulier ; <b> d)</b> [prépare une opposition] : consilia differebas in id [[tempus]], cum sciremus... ; scimus [[nempe]] ; hæremus [[nihilo]] [[minus]] Cic. Att. 9, 15, 3, tu renvoyais les décisions à un moment où nous saurions... ; nous savons, n’[[est]]-ce pas ? mais nous n’en hésitons pas moins ; <b> e)</b> [pour limiter, restreindre] évidemment, naturellement, bien sûr : postulaturus eras ; [[quando]] ? [[post]] [[dies]] [[triginta]] ; [[nempe]] si te [[nihil]] impediret, si [[voluntas]] [[eadem]] maneret... Cic. Quinct. 82, tu allais faire la demande ; quand ? après trente jours ; à condition, n’[[est]]-ce pas ? (bien entendu) que [[rien]] ne te fît obstacle, que ta volonté demeurât la même... ; [[non]] me [[quidem]], [[sed]] sapientem [[dico]] scire. — Optime ! [[nempe]] ista scire, quæ sunt in tua [[disciplina]] Cic. Ac. 2, 115, je ne [[dis]] pas que c’[[est]] moi qui sais, mais je [[dis]] que c’[[est]] le sage. — Très bien ! qui sait, n’[[est]]-ce-pas ? ce qui [[est]] dans ton système.||[souvent alors en tête du développ<sup>t</sup>] : [[quare]]... ede [[illa]] quæ cœperas.— Ego [[vero]], [[inquam]], si potuero... — Poteris, inquit... — Nempe [[igitur]] [[hinc]] tum [[ductus]] [[est]] [[sermo]] [[quod]]... Cic. Br. 21, fais donc cet exposé que tu avais commencé. — Quant à moi, répondis-je, si je puis... — Tu le pourras, repartit [[Atticus]]... — Eh bien [[igitur]] ] ! le point de départ, n’[[est]]-ce pas ? de l’entretien que nous eûmes alors, le voici..., cf. Cic. Mil. 79 ; Hor. S. 1, 10, 1 ; [même suivi de [[enim]] ] Tac. D. 35, 15||[prépare une conclusion] : [[atque]] iidem vota suscipi dicitis oportere ; [[nempe]] [[singuli]] vovent ; audit [[igitur]] [[mens]] [[divina]] [[etiam]] de singulis Cic. Nat. 3, 93, vous prétendez aussi qu’il faut adresser des vœux à la divinité : chacun, n’[[est]]-ce-pas ? fait des vœux pour son propre [[compte]] ; donc la providence [[divine]] écoute même quand il s’agit de personnes en particulier ; <b> d)</b> [prépare une opposition] : consilia differebas in id [[tempus]], cum sciremus... ; scimus [[nempe]] ; hæremus [[nihilo]] [[minus]] Cic. Att. 9, 15, 3, tu renvoyais les décisions à un moment où nous saurions... ; nous savons, n’[[est]]-ce pas ? mais nous n’en hésitons pas moins ; <b> e)</b> [pour limiter, restreindre] évidemment, naturellement, bien sûr : postulaturus eras ; [[quando]] ? [[post]] [[dies]] [[triginta]] ; [[nempe]] si te [[nihil]] impediret, si [[voluntas]] [[eadem]] maneret... Cic. Quinct. 82, tu allais faire la demande ; quand ? après trente jours ; à condition, n’[[est]]-ce pas ? (bien entendu) que [[rien]] ne te fît obstacle, que ta volonté demeurât la même... ; [[non]] me [[quidem]], [[sed]] sapientem [[dico]] scire. — Optime ! [[nempe]] ista scire, quæ sunt in tua [[disciplina]] Cic. Ac. 2, 115, je ne [[dis]] pas que c’[[est]] moi qui sais, mais je [[dis]] que c’[[est]] le sage. — Très bien ! qui sait, n’[[est]]-ce-pas ? ce qui [[est]] dans ton système. | ||
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{{Georges | |||
|georg=nempe, Coni. (aus nem, pronomin. Akk., [[verwandt]] [[mit]] [[enim]], [[nam]] + Suffix pe; vgl. [[quippe]]), I) zur Erläuterung u. Bestätigung in [[einer]] [[Aussage]], [[denn]] [[doch]], [[doch]] ja, [[nun]] ja, [[memini]]: [[nempe]] illum [[dicis]] cum armis aureis, [[denn]] du meinst [[doch]] den [[mit]] den goldenen Waffen, Plaut.: [[nempe]] [[uxor]] [[ruri]] est tua, [[dein]] [[Weib]] ist ja [[auf]] dem Lande, Plaut.: [[nempe]] [[enim]] [[duo]] genera materiarum [[apud]] rhetoras tractantur, [[denn]] es [[werden]] ja usw., Tac. dial. 35. – dah. übh. a) zur [[Bekräftigung]], [[denn]] [[doch]], allerdings, [[natürlich]], [[wirklich]], [[recte]] [[ego]] [[nempe]] has fugi nuptias, [[ich]] hab [[denn]] [[doch]] [[mit]] [[Recht]] vermieden, Ter.: [[nempe]] incomposito [[dixi]] pede currere [[versus]] Lucili, allerdings hab [[ich]] gesagt, Hor.: optabam [[certe]] recipi: [[sum]] [[nempe]] [[receptus]], [[ich]] wurde [[wirklich]] aufgenommen, Ov. – b) zur Folgerung, so [[denn]], [[offenbar]], [[natürlich]], [[oft]] [[mit]] [[igitur]], [[idcirco]], [[ergo]] verb., [[nempe]] [[omnia]] [[haec]] [[nunc]] verba [[huc]] redeunt [[denique]]: [[ego]] excludor, so läuft [[denn]] alles [[endlich]] [[darauf]] [[hinaus]], Ter.: si dat tantam pecuniam Flacco, [[nempe]] [[idcirco]] dat, ut rata sit [[emptio]], so gibt er es [[natürlich]] [[deswegen]], Cic. – II) zur Begründung in [[einer]] [[Frage]], u. [[zwar]]: a) [[einer]] [[mit]] [[Verwunderung]] ([[Entrüstung]]) ausgesprochenen [[also]] [[wirklich]], [[wirklich]], [[nempe]] [[hic]] [[tuus]] est? [[also]] ist es [[wirklich]] deiner? Plaut.: [[nempe]] negas, du lügst [[wirklich]]? Cic.: [[nempe]] [[haec]] [[assidue]]? Pers. – b) [[einer]] [[mit]] [[Überzeugung]] ausgesprochenen, [[doch]], ja [[doch]], [[doch]] [[wohl]], [[nicht]] [[wahr]]? (s. Brix Plaut. trin. 196), [[nempe]] [[recte]] valet? er ist [[doch]] [[wohlauf]]? Plaut.: [[nempe]] [[eum]] [[dicis]], [[nicht]] [[wahr]], du meinst den? Cic. – III) zur Begründung und [[Bekräftigung]] in [[einer]] [[Antwort]], [[doch]] [[sicherlich]], [[offenbar]], [[natürlich]], es versteht [[sich]], Cn. Pompei [[tertius]] [[consulatus]] in quibus actis constitit? [[nempe]] in legibus, [[doch]] [[sicherlich]] in der [[Gesetzgebung]], Cic. – [[oft]] [[ironisch]], ja [[freilich]], Cic. u.a. | |||
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Revision as of 09:15, 15 August 2017
Latin > English (Lewis & Short)
nempe: (often nĕmpĕ in Plaut., e. g. Mil. 906, 922; Trin. 328, 427, etc.; cf. Ter. Phorm. 2, 1, 77),
I conj. [nam and enclitic pe; cf.: prope, quippe, quis-p-iam, etc.].
I Prop., in strengthening or confirming an assertion, as that which cannot be disputed, indeed, certainly, without doubt, to be sure, assuredly (cf.: nimirum, scilicet).
1 In laying down a premise or conclusion: non istam dicit voluptatem. Dicat quamlubet: nempe eam dicit, in quā virtutis nulla pars insit, he certainly does speak of that, etc., Cic. Tusc. 3, 20, 49: nempe incomposito dixi pede currere versus Lucili, Hor. S. 1, 10, 1: nempe enim duo genera materiarum apud rhetores tractantur, Tac. Dial. 35; Lucr. 1, 385; Cic. Fl. 37, 91; id. Fin. 4, 15, 41: si ... necesse est, nempe sequitur ut, etc., Quint. 3, 8, 23.—
2 (Esp. in colloq. lang.) In summing up or explaining another's meaning, no doubt, certainly, I am sure: nempe illum dicis cum armis aureis, you doubtless mean, etc., Plaut. Mil. 1, 1, 16: nempe huic dimidium dicis, dimidium domi? St. Nempe sicut dicis, id. Aul. 2, 4, 14; id. Curc. 1, 1, 41.—
3 In stating a notorious or obvious fact or truth, certainly, of course, beyond question: nempe ego mille meo protexi pectore puppes, i. e. as everybody knows, Ov. M. 13, 93: nempe tulit fastus (Medea), ausa rogare prior, Prop. 5, 5, 42; Hor. Ep. 1, 10, 22: pater est mihi nempe biformis, Ov. M. 2, 663; Cic. Phil. 12, 11, 26.—
II Transf.
1 In questions, to ask a more precise or emphatic statement of something already said (cf. I. 2. supra): Quid ais? Nempe tu illius servos es? Plaut. Ps. 4, 7, 73: nempe hic tuus est? really? id. Rud. 4, 4, 13: St. Vivunt, valent. Ch. Nempe uterque? do you mean? id. Trin. 4, 3, 67: nempe negas ad beate vivendum satis posse virtutem? Cic. Tusc. 5, 5, 12; id. Brut. 3, 14.—
2 In replies, certainly, obviously, of course, Plaut. Mil. 4, 4, 26: Pompeii tertius consulatus in quibus actis constitit? Nempe in legibus, Cic. Phil. 1, 7, 18: in quā (urbe) tandem hoc disputant? Nempe in eā, etc., id. Mil. 3, 7; Quint. 10, 2, 4; 12, 2, 16; Pers. 2, 70.—
3 Ironically, forsooth, namely, to be sure: respice oh mi lepos! Cl. Nempe ita uti tu mihi es, Plaut. Cas. 2, 3, 18: at avus nobilis. Tuditanus nempe ille, etc., Cic. Phil. 3, 6, 16: dat mihi filiam suam; nempe quam alicui servorum ejus nupturam, Curt. 4, 11, 20; Tib. 2, 3, 28.
Latin > French (Gaffiot 2016)
nempe,⁹ adv. (nam, pe), sollicite la reconnaissance d’un fait] c’est un fait, n’est-ce pas ? que : non istam dicit voluptatem. — Dicat quamlibet ; nempe eam dicit in qua virtutis nulla pars insit Cic. Tusc. 3, 49, ce n’est pas à ta façon qu’il entend le plaisir. — Qu’il l’entende à sa guise ; un fait certain, n’est-ce pas ? c’est qu’il l’entend d’une façon où il n’entre pas l’ombre de vertu ; [d’où une série d’emplois] : a) [dans les interrog.] : nempe hic tuos est ? — Meus est Pl. Rud. 1057, l’homme-là est ton esclave, n’est-ce pas ? — Oui, cf. Pl. Ps. 353 ; Bacch. 188 ; Rud. 268 ; Trin. 1076, etc. ; nempe igitur ea restant quæ...? — Est ita ut dicis Cic. Part. 42, donc, n’est-ce pas ? ce qui reste c’est ce que...? — Oui, cf. Cic. Part. 33 ; Br. 14 ; Tusc. 5, 12, etc. ; b) [surtout dans les réponses] : at quo tempore futurum est (judicium) ? nempe eo, cum Cic. Verr. 2, 5, 177, mais à quel moment doit-il être prononcé (le jugement) ? à un moment, n’est-ce pas, où..., cf. Cic. Phil. 1, 18 ; 4, 8 ; 10, 6 ; Lig. 9 ; 25 ; Mil. 7 ; 15 ; Domo 34 ; Cæl. 71 ; Pis. 91, etc. ; suppeditatio bonorum... ; quorum tandem bonorum ? voluptatum, credo, nempe ad corpus pertinentium Cic. Nat. 1, 111, une abondance de biens... ; mais enfin de quels biens ? de plaisirs, j’imagine, et, bien entendu, n’est-ce pas ? de plaisirs sensuels ; c) [pour établir un fait indéniable qui servira de base à un raisonnement] : sed effugi insidias, perrupi Apenninum ; nempe in Antoni congressum colloquiumque veniendum est ; quinam locus capitur ? Cic. Phil. 12, 26, mais [une supposition !] je suis sorti des embûches, j’ai forcé l’Apennin ; il faut, n’est-ce pas ? en venir à l’entrevue, et aux pourparlers avec Antoine ; quel endroit alors prendra-t-on ? || [souvent alors en tête du développt] : quare... ede illa quæ cœperas.— Ego vero, inquam, si potuero... — Poteris, inquit... — Nempe igitur hinc tum ductus est sermo quod... Cic. Br. 21, fais donc cet exposé que tu avais commencé. — Quant à moi, répondis-je, si je puis... — Tu le pourras, repartit Atticus... — Eh bien igitur ] ! le point de départ, n’est-ce pas ? de l’entretien que nous eûmes alors, le voici..., cf. Cic. Mil. 79 ; Hor. S. 1, 10, 1 ; [même suivi de enim ] Tac. D. 35, 15 || [prépare une conclusion] : atque iidem vota suscipi dicitis oportere ; nempe singuli vovent ; audit igitur mens divina etiam de singulis Cic. Nat. 3, 93, vous prétendez aussi qu’il faut adresser des vœux à la divinité : chacun, n’est-ce-pas ? fait des vœux pour son propre compte ; donc la providence divine écoute même quand il s’agit de personnes en particulier ; d) [prépare une opposition] : consilia differebas in id tempus, cum sciremus... ; scimus nempe ; hæremus nihilo minus Cic. Att. 9, 15, 3, tu renvoyais les décisions à un moment où nous saurions... ; nous savons, n’est-ce pas ? mais nous n’en hésitons pas moins ; e) [pour limiter, restreindre] évidemment, naturellement, bien sûr : postulaturus eras ; quando ? post dies triginta ; nempe si te nihil impediret, si voluntas eadem maneret... Cic. Quinct. 82, tu allais faire la demande ; quand ? après trente jours ; à condition, n’est-ce pas ? (bien entendu) que rien ne te fît obstacle, que ta volonté demeurât la même... ; non me quidem, sed sapientem dico scire. — Optime ! nempe ista scire, quæ sunt in tua disciplina Cic. Ac. 2, 115, je ne dis pas que c’est moi qui sais, mais je dis que c’est le sage. — Très bien ! qui sait, n’est-ce-pas ? ce qui est dans ton système.
Latin > German (Georges)
nempe, Coni. (aus nem, pronomin. Akk., verwandt mit enim, nam + Suffix pe; vgl. quippe), I) zur Erläuterung u. Bestätigung in einer Aussage, denn doch, doch ja, nun ja, memini: nempe illum dicis cum armis aureis, denn du meinst doch den mit den goldenen Waffen, Plaut.: nempe uxor ruri est tua, dein Weib ist ja auf dem Lande, Plaut.: nempe enim duo genera materiarum apud rhetoras tractantur, denn es werden ja usw., Tac. dial. 35. – dah. übh. a) zur Bekräftigung, denn doch, allerdings, natürlich, wirklich, recte ego nempe has fugi nuptias, ich hab denn doch mit Recht vermieden, Ter.: nempe incomposito dixi pede currere versus Lucili, allerdings hab ich gesagt, Hor.: optabam certe recipi: sum nempe receptus, ich wurde wirklich aufgenommen, Ov. – b) zur Folgerung, so denn, offenbar, natürlich, oft mit igitur, idcirco, ergo verb., nempe omnia haec nunc verba huc redeunt denique: ego excludor, so läuft denn alles endlich darauf hinaus, Ter.: si dat tantam pecuniam Flacco, nempe idcirco dat, ut rata sit emptio, so gibt er es natürlich deswegen, Cic. – II) zur Begründung in einer Frage, u. zwar: a) einer mit Verwunderung (Entrüstung) ausgesprochenen also wirklich, wirklich, nempe hic tuus est? also ist es wirklich deiner? Plaut.: nempe negas, du lügst wirklich? Cic.: nempe haec assidue? Pers. – b) einer mit Überzeugung ausgesprochenen, doch, ja doch, doch wohl, nicht wahr? (s. Brix Plaut. trin. 196), nempe recte valet? er ist doch wohlauf? Plaut.: nempe eum dicis, nicht wahr, du meinst den? Cic. – III) zur Begründung und Bekräftigung in einer Antwort, doch sicherlich, offenbar, natürlich, es versteht sich, Cn. Pompei tertius consulatus in quibus actis constitit? nempe in legibus, doch sicherlich in der Gesetzgebung, Cic. – oft ironisch, ja freilich, Cic. u.a.