alienus: Difference between revisions
κάλλιστον ἐφόδιον τῷ γήρᾳ ἡ παιδεία (Aristotle, quoted by Diogenes Laertius 5.21) → the finest provision for old age is education
(D_1) |
(Gf-D_1) |
||
Line 3: | Line 3: | ||
}} | }} | ||
{{Gaffiot | {{Gaffiot | ||
|gf=(1) <b>ălĭēnus</b>,⁶ a, um ([[alius]]), qui appartient à un autre ;<br /> <b>I</b> idée d’autrui<br /><b>1</b> d’autrui : suos agros colebant, [[non]] alienos appetebant Cic. Amer. 50, ils cultivaient leurs propres champs, loin de convoiter ceux d’autrui ; ([[stella]]) [[luce]] lucebat aliena Cic. Rep. 6, 16, ([[cette]] étoile) brillait d’une lumière empruntée ; [[cito]] exarescit [[lacrima]], præsertim in alienis [[malis]] Cic. Part. 57, les larmes se sèchent vite, surtout quand il s’agit du malheur d’autrui ; [[suo]] alienoque Marte pugnare Liv. 3, 62, 9, combattre avec leurs méthodes propres et avec celles des autres || æs alienum, dette, v. æs || alienum, ī, n., le bien d’autrui, ce qui appartient aux autres : ex [[alieno]] largiri Cic. Fam. 3, 8, 8, faire des largesses avec le bien d’autrui ; exstruere ædificium in [[alieno]] Cic. Mil. 74, construire sur la propriété d’autrui ; [[quicquam]] [[nec]] alieni curare [[nec]] [[sui]] Cic. Div. 2, 104, ne s’occuper en [[rien]] ni des affaires des autres ni des leurs<br /><b>2</b> étranger : quem hominem ? familiarem ? [[immo]] alienissimum Cic. Com. 49, quel homme [[est]]-ce ? un [[ami]] [[intime]] ? [[non]], au contraire, un étranger au premier chef ; [[per]] Staienum, hominem ab [[utroque]] alienissimum Cic. Clu. 87, par l’intermédiaire de Staiénus, qui [[est]] complètement étranger à l’un et à l’autre ; [[alienus]] alicui Cæl. d. Cic. Fam. 8, 12, 2 ; Liv. 1, 20, 3, étranger à qqn || [pris subst<sup>t</sup>] æquabiliter in alienos, in suos inruebat Cic. Mil. 76, il fonçait indistinctement sur les étrangers et sur les siens ; alienissimos defendimus Cic. de Or. 2, 192, nous défendons les personnes qui nous sont le [[plus]] étrangères des [[gens]] tout à fait inconnus]<br /><b>3</b> étranger [de [[patrie]] : aliena [[religio]] Cic. Verr. 2, 4, 114, [[culte]] qui vient de l’étranger ; aliena instituta imitari Sall. C. 51, 37, copier les institutions étrangères || [pris subst<sup>t</sup>] [[non]] advenam [[nescio]] quem [[nec]] alienum, [[sed]] civem Romanum Cic. Verr. 2, 5, 156, [il dépose que tu as fait frapper de la hache] [[non]] pas je ne sais quel étranger domicilié (métèque) ou étranger de passage, mais un citoyen romain<br /><b>4</b> [rhét.] [[verbum]] alienum, terme qui n’[[est]] pas le mot propre : in propriis usitatisque verbis...; in alienis... Cic. Or. 80, parmi les mots propres et usuels...; parmi ceux qui ne le sont pas...; ([[res]]) [[quam]] [[alieno]] verbo posuimus Cic. de Or. 3, 155, (l’idée) que nous avons exprimée avec un mot qui n’[[est]] pas le sien.<br /> <b>II</b> idée de séparation, éloignement<br /><b>1</b> éloigné de, étranger à, hostile : ab [[aliquo]] Cic. Mur. 56 ; ab [[aliqua]] re Cic. Amer. 46. éloigné de qqn, de qqch. ; ab [[aliquo]] alienos animos habere Cic. Læl. 28, avoir de l’éloignement (de l’aversion) pour qqn ; [[alieno]] [[esse]] [[animo]] in Cæsarem Cæs. C. 1, 6, 2, avoir des sentiments hostiles contre César ; [[neque]] [[solum]] illis aliena [[mens]] erat qui conscii conjurationis fuerant Sall. C. 37, 1, et les dispositions hostiles ne se trouvaient pas seulement chez ceux-là, qui avaient été complices de la conjuration || [[alienus]] alicui Tac. H. 2, 74 ; Suet. Tib. 12, mal disposé pour qqn || [[neque]] aliena consili ([[domus]]) Sall. C. 40, 5, et elle [la maison de [[Brutus]] n’était pas hostile à l’entreprise [les conjurés y avaient accès]<br /><b>2</b> étranger à, impropre, déplacé : [[homo]] sum, humani [[nihil]] a me alienum [[puto]] Ter. Haut. 77, je [[suis]] homme et je considère que [[rien]] de ce qui concerne l’homme ne m’[[est]] étranger ; [[nihil]] [[est]] [[tam]] alienum ab eo [[quam]]... Cic. [[Sulla]] 31, [[rien]] ne lui convient moins que... ; [[oratio]] aliena ab judiciorum ratione Cic. Verr. 2, 4, 109, discours qui s’écarte de la pratique ordinaire des tribunaux || alienum mea [[natura]] videbatur... dicere Cic. Tull. 5, il répugnait visiblement à mon caractère de parler de...; [[mercatura]] aliena dignitate populi [[Romani]] Cic. Agr. 2, 65, trafic incompatible avec ([[indigne]] de) la dignité du peuple romain, cf. Or. 88 ; Vat. 28, etc.; utrumque homine alienissimum Cic. Off. 1, 41, les deux choses également sont très indignes de l’homme || [[quis]] alienum putet [[ejus]] [[esse]] dignitatis, [[quam]] [[mihi]] [[quisque]] tribuat..., exquirere Cic. Fin. 1, 11, qui croirait incompatible avec la dignité que chacun me concède de rechercher..., cf. Ac. 1, 42 ; Tim. 22 || [[non]] alienum [[esse]] videtur... proponere Cæs. G. 6, 11, 1, il semble qu’il ne soit pas hors de [[propos]] d’exposer...<br /><b>3</b> désavantageux, préjudiciable : hujus [[iter]] necessarium, illius [[etiam]] [[potius]] alienum Cic. Mil. 52, le voyage de l’un était indispensable, celui de l’autre était plutôt même contraire à ses intérêts ; [[ille]] [[sensim]] dicebat, [[quod]] causæ prodesset, tu [[cursim]] [[dicis]] aliena Cic. Phil. 2, 42, lui, il disait posément des choses capables de servir sa cause, toi, tu [[dis]] au galop des choses qui vont contre toi ; alienum [[tempus]] ad committendum prœlium Cæs. G. 4, 34, 2, moment désavantageux pour engager le combat, cf. Cic. Verr. 1, 1, 5 ; [[alieno]] tempore Cic. Mil. 41, dans des circonstances désavantageuses (inopportunes) ; [[alieno]] [[loco]] Cæs. G. 1, 15, 2, dans un lieu défavorable ; omnium rerum [[nec]] aptius [[est]] [[quicquam]] ad [[opes]] tuendas [[quam]] diligi [[nec]] alienius [[quam]] timeri Cic. Off. 2, 23, il n’y a [[rien]] au monde de [[plus]] propre à la conservation de la puissance que d’inspirer l’affection, [[rien]] de [[plus]] contraire que d’inspirer la crainte || [[non]] aliena rationi nostræ fuit illius hæc præpostera [[prensatio]] Cic. Att. 1, 1, 1, cet [[acte]] de candidature intempestif de mon rival [[est]] loin d’avoir été préjudiciable à mon intérêt, cf. Cæc. 24 ; alienissimo [[sibi]] [[loco]] conflixit Nep. Them. 4, 5, il livra bataille dans un endroit qui lui était particulièrement défavorable. | |gf=(1) <b>ălĭēnus</b>,⁶ a, um ([[alius]]), qui appartient à un autre ;<br /> <b>I</b> idée d’autrui<br /><b>1</b> d’autrui : suos agros colebant, [[non]] alienos appetebant Cic. Amer. 50, ils cultivaient leurs propres champs, loin de convoiter ceux d’autrui ; ([[stella]]) [[luce]] lucebat aliena Cic. Rep. 6, 16, ([[cette]] étoile) brillait d’une lumière empruntée ; [[cito]] exarescit [[lacrima]], præsertim in alienis [[malis]] Cic. Part. 57, les larmes se sèchent vite, surtout quand il s’agit du malheur d’autrui ; [[suo]] alienoque Marte pugnare Liv. 3, 62, 9, combattre avec leurs méthodes propres et avec celles des autres || æs alienum, dette, v. æs || alienum, ī, n., le bien d’autrui, ce qui appartient aux autres : ex [[alieno]] largiri Cic. Fam. 3, 8, 8, faire des largesses avec le bien d’autrui ; exstruere ædificium in [[alieno]] Cic. Mil. 74, construire sur la propriété d’autrui ; [[quicquam]] [[nec]] alieni curare [[nec]] [[sui]] Cic. Div. 2, 104, ne s’occuper en [[rien]] ni des affaires des autres ni des leurs<br /><b>2</b> étranger : quem hominem ? familiarem ? [[immo]] alienissimum Cic. Com. 49, quel homme [[est]]-ce ? un [[ami]] [[intime]] ? [[non]], au contraire, un étranger au premier chef ; [[per]] Staienum, hominem ab [[utroque]] alienissimum Cic. Clu. 87, par l’intermédiaire de Staiénus, qui [[est]] complètement étranger à l’un et à l’autre ; [[alienus]] alicui Cæl. d. Cic. Fam. 8, 12, 2 ; Liv. 1, 20, 3, étranger à qqn || [pris subst<sup>t</sup>] æquabiliter in alienos, in suos inruebat Cic. Mil. 76, il fonçait indistinctement sur les étrangers et sur les siens ; alienissimos defendimus Cic. de Or. 2, 192, nous défendons les personnes qui nous sont le [[plus]] étrangères des [[gens]] tout à fait inconnus]<br /><b>3</b> étranger [de [[patrie]] : aliena [[religio]] Cic. Verr. 2, 4, 114, [[culte]] qui vient de l’étranger ; aliena instituta imitari Sall. C. 51, 37, copier les institutions étrangères || [pris subst<sup>t</sup>] [[non]] advenam [[nescio]] quem [[nec]] alienum, [[sed]] civem Romanum Cic. Verr. 2, 5, 156, [il dépose que tu as fait frapper de la hache] [[non]] pas je ne sais quel étranger domicilié (métèque) ou étranger de passage, mais un citoyen romain<br /><b>4</b> [rhét.] [[verbum]] alienum, terme qui n’[[est]] pas le mot propre : in propriis usitatisque verbis...; in alienis... Cic. Or. 80, parmi les mots propres et usuels...; parmi ceux qui ne le sont pas...; ([[res]]) [[quam]] [[alieno]] verbo posuimus Cic. de Or. 3, 155, (l’idée) que nous avons exprimée avec un mot qui n’[[est]] pas le sien.<br /> <b>II</b> idée de séparation, éloignement<br /><b>1</b> éloigné de, étranger à, hostile : ab [[aliquo]] Cic. Mur. 56 ; ab [[aliqua]] re Cic. Amer. 46. éloigné de qqn, de qqch. ; ab [[aliquo]] alienos animos habere Cic. Læl. 28, avoir de l’éloignement (de l’aversion) pour qqn ; [[alieno]] [[esse]] [[animo]] in Cæsarem Cæs. C. 1, 6, 2, avoir des sentiments hostiles contre César ; [[neque]] [[solum]] illis aliena [[mens]] erat qui conscii conjurationis fuerant Sall. C. 37, 1, et les dispositions hostiles ne se trouvaient pas seulement chez ceux-là, qui avaient été complices de la conjuration || [[alienus]] alicui Tac. H. 2, 74 ; Suet. Tib. 12, mal disposé pour qqn || [[neque]] aliena consili ([[domus]]) Sall. C. 40, 5, et elle [la maison de [[Brutus]] n’était pas hostile à l’entreprise [les conjurés y avaient accès]<br /><b>2</b> étranger à, impropre, déplacé : [[homo]] sum, humani [[nihil]] a me alienum [[puto]] Ter. Haut. 77, je [[suis]] homme et je considère que [[rien]] de ce qui concerne l’homme ne m’[[est]] étranger ; [[nihil]] [[est]] [[tam]] alienum ab eo [[quam]]... Cic. [[Sulla]] 31, [[rien]] ne lui convient moins que... ; [[oratio]] aliena ab judiciorum ratione Cic. Verr. 2, 4, 109, discours qui s’écarte de la pratique ordinaire des tribunaux || alienum mea [[natura]] videbatur... dicere Cic. Tull. 5, il répugnait visiblement à mon caractère de parler de...; [[mercatura]] aliena dignitate populi [[Romani]] Cic. Agr. 2, 65, trafic incompatible avec ([[indigne]] de) la dignité du peuple romain, cf. Or. 88 ; Vat. 28, etc.; utrumque homine alienissimum Cic. Off. 1, 41, les deux choses également sont très indignes de l’homme || [[quis]] alienum putet [[ejus]] [[esse]] dignitatis, [[quam]] [[mihi]] [[quisque]] tribuat..., exquirere Cic. Fin. 1, 11, qui croirait incompatible avec la dignité que chacun me concède de rechercher..., cf. Ac. 1, 42 ; Tim. 22 || [[non]] alienum [[esse]] videtur... proponere Cæs. G. 6, 11, 1, il semble qu’il ne soit pas hors de [[propos]] d’exposer...<br /><b>3</b> désavantageux, préjudiciable : hujus [[iter]] necessarium, illius [[etiam]] [[potius]] alienum Cic. Mil. 52, le voyage de l’un était indispensable, celui de l’autre était plutôt même contraire à ses intérêts ; [[ille]] [[sensim]] dicebat, [[quod]] causæ prodesset, tu [[cursim]] [[dicis]] aliena Cic. Phil. 2, 42, lui, il disait posément des choses capables de servir sa cause, toi, tu [[dis]] au galop des choses qui vont contre toi ; alienum [[tempus]] ad committendum prœlium Cæs. G. 4, 34, 2, moment désavantageux pour engager le combat, cf. Cic. Verr. 1, 1, 5 ; [[alieno]] tempore Cic. Mil. 41, dans des circonstances désavantageuses (inopportunes) ; [[alieno]] [[loco]] Cæs. G. 1, 15, 2, dans un lieu défavorable ; omnium rerum [[nec]] aptius [[est]] [[quicquam]] ad [[opes]] tuendas [[quam]] diligi [[nec]] alienius [[quam]] timeri Cic. Off. 2, 23, il n’y a [[rien]] au monde de [[plus]] propre à la conservation de la puissance que d’inspirer l’affection, [[rien]] de [[plus]] contraire que d’inspirer la crainte || [[non]] aliena rationi nostræ fuit illius hæc præpostera [[prensatio]] Cic. Att. 1, 1, 1, cet [[acte]] de candidature intempestif de mon rival [[est]] loin d’avoir été préjudiciable à mon intérêt, cf. Cæc. 24 ; alienissimo [[sibi]] [[loco]] conflixit Nep. Them. 4, 5, il livra bataille dans un endroit qui lui était particulièrement défavorable.||æs alienum, dette, v. æs||alienum, ī, n., le bien d’autrui, ce qui appartient aux autres : ex [[alieno]] largiri Cic. Fam. 3, 8, 8, faire des largesses avec le bien d’autrui ; exstruere ædificium in [[alieno]] Cic. Mil. 74, construire sur la propriété d’autrui ; [[quicquam]] [[nec]] alieni curare [[nec]] [[sui]] Cic. Div. 2, 104, ne s’occuper en [[rien]] ni des affaires des autres ni des leurs<br /><b>2</b> étranger : quem hominem ? familiarem ? [[immo]] alienissimum Cic. Com. 49, quel homme [[est]]-ce ? un [[ami]] [[intime]] ? [[non]], au contraire, un étranger au premier chef ; [[per]] Staienum, hominem ab [[utroque]] alienissimum Cic. Clu. 87, par l’intermédiaire de Staiénus, qui [[est]] complètement étranger à l’un et à l’autre ; [[alienus]] alicui Cæl. d. Cic. Fam. 8, 12, 2 ; Liv. 1, 20, 3, étranger à qqn||[pris subst<sup>t</sup>] æquabiliter in alienos, in suos inruebat Cic. Mil. 76, il fonçait indistinctement sur les étrangers et sur les siens ; alienissimos defendimus Cic. de Or. 2, 192, nous défendons les personnes qui nous sont le [[plus]] étrangères des [[gens]] tout à fait inconnus]<br /><b>3</b> étranger [de [[patrie]] : aliena [[religio]] Cic. Verr. 2, 4, 114, [[culte]] qui vient de l’étranger ; aliena instituta imitari Sall. C. 51, 37, copier les institutions étrangères||[pris subst<sup>t</sup>] [[non]] advenam [[nescio]] quem [[nec]] alienum, [[sed]] civem Romanum Cic. Verr. 2, 5, 156, [il dépose que tu as fait frapper de la hache] [[non]] pas je ne sais quel étranger domicilié (métèque) ou étranger de passage, mais un citoyen romain<br /><b>4</b> [rhét.] [[verbum]] alienum, terme qui n’[[est]] pas le mot propre : in propriis usitatisque verbis...; in alienis... Cic. Or. 80, parmi les mots propres et usuels...; parmi ceux qui ne le sont pas...; ([[res]]) [[quam]] [[alieno]] verbo posuimus Cic. de Or. 3, 155, (l’idée) que nous avons exprimée avec un mot qui n’[[est]] pas le sien.<br /> <b>II</b> idée de séparation, éloignement<br /><b>1</b> éloigné de, étranger à, hostile : ab [[aliquo]] Cic. Mur. 56 ; ab [[aliqua]] re Cic. Amer. 46. éloigné de qqn, de qqch. ; ab [[aliquo]] alienos animos habere Cic. Læl. 28, avoir de l’éloignement (de l’aversion) pour qqn ; [[alieno]] [[esse]] [[animo]] in Cæsarem Cæs. C. 1, 6, 2, avoir des sentiments hostiles contre César ; [[neque]] [[solum]] illis aliena [[mens]] erat qui conscii conjurationis fuerant Sall. C. 37, 1, et les dispositions hostiles ne se trouvaient pas seulement chez ceux-là, qui avaient été complices de la conjuration||[[alienus]] alicui Tac. H. 2, 74 ; Suet. Tib. 12, mal disposé pour qqn||[[neque]] aliena consili ([[domus]]) Sall. C. 40, 5, et elle [la maison de [[Brutus]] n’était pas hostile à l’entreprise [les conjurés y avaient accès]<br /><b>2</b> étranger à, impropre, déplacé : [[homo]] sum, humani [[nihil]] a me alienum [[puto]] Ter. Haut. 77, je [[suis]] homme et je considère que [[rien]] de ce qui concerne l’homme ne m’[[est]] étranger ; [[nihil]] [[est]] [[tam]] alienum ab eo [[quam]]... Cic. [[Sulla]] 31, [[rien]] ne lui convient moins que... ; [[oratio]] aliena ab judiciorum ratione Cic. Verr. 2, 4, 109, discours qui s’écarte de la pratique ordinaire des tribunaux||alienum mea [[natura]] videbatur... dicere Cic. Tull. 5, il répugnait visiblement à mon caractère de parler de...; [[mercatura]] aliena dignitate populi [[Romani]] Cic. Agr. 2, 65, trafic incompatible avec ([[indigne]] de) la dignité du peuple romain, cf. Or. 88 ; Vat. 28, etc.; utrumque homine alienissimum Cic. Off. 1, 41, les deux choses également sont très indignes de l’homme||[[quis]] alienum putet [[ejus]] [[esse]] dignitatis, [[quam]] [[mihi]] [[quisque]] tribuat..., exquirere Cic. Fin. 1, 11, qui croirait incompatible avec la dignité que chacun me concède de rechercher..., cf. Ac. 1, 42 ; Tim. 22||[[non]] alienum [[esse]] videtur... proponere Cæs. G. 6, 11, 1, il semble qu’il ne soit pas hors de [[propos]] d’exposer...<br /><b>3</b> désavantageux, préjudiciable : hujus [[iter]] necessarium, illius [[etiam]] [[potius]] alienum Cic. Mil. 52, le voyage de l’un était indispensable, celui de l’autre était plutôt même contraire à ses intérêts ; [[ille]] [[sensim]] dicebat, [[quod]] causæ prodesset, tu [[cursim]] [[dicis]] aliena Cic. Phil. 2, 42, lui, il disait posément des choses capables de servir sa cause, toi, tu [[dis]] au galop des choses qui vont contre toi ; alienum [[tempus]] ad committendum prœlium Cæs. G. 4, 34, 2, moment désavantageux pour engager le combat, cf. Cic. Verr. 1, 1, 5 ; [[alieno]] tempore Cic. Mil. 41, dans des circonstances désavantageuses (inopportunes) ; [[alieno]] [[loco]] Cæs. G. 1, 15, 2, dans un lieu défavorable ; omnium rerum [[nec]] aptius [[est]] [[quicquam]] ad [[opes]] tuendas [[quam]] diligi [[nec]] alienius [[quam]] timeri Cic. Off. 2, 23, il n’y a [[rien]] au monde de [[plus]] propre à la conservation de la puissance que d’inspirer l’affection, [[rien]] de [[plus]] contraire que d’inspirer la crainte||[[non]] aliena rationi nostræ fuit illius hæc præpostera [[prensatio]] Cic. Att. 1, 1, 1, cet [[acte]] de candidature intempestif de mon rival [[est]] loin d’avoir été préjudiciable à mon intérêt, cf. Cæc. 24 ; alienissimo [[sibi]] [[loco]] conflixit Nep. Them. 4, 5, il livra bataille dans un endroit qui lui était particulièrement défavorable. | ||
}} | }} |
Revision as of 07:23, 14 August 2017
Latin > English (Lewis & Short)
ălĭēnus: a, um 2. alius.
I Adj.
A In gen., that belongs to another person, place, object, etc., not one's own, another's, of another, foreign, alien (opp. suus): NEVE. ALIENAM. SEGETEM. PELLEXERIS., Fragm. XII. Tab. ap. Plin. 28, 2, and Serv. ad Verg. E. 8, 99: plus ex alieno jecore sapiunt quam ex suo, Pac. ap. Cic. Div. 1, 57; Plaut. Mil. 2, 2, 111; cf. id. ib. 2, 2, 88, and Lind. ib. 2, 3, 3: quom sciet alienum puerum (the child of another) tolli pro suo, Ter. Hec. 4, 1, 61: in aedīs inruit Alienas, id. Ad. 1, 2, 9; id. And. 1, 1, 125: alienae partes anni, Lucr. 1, 182; so Verg. G. 2, 149: pecuniis alienis locupletari, Cic. Rosc. Am. 47, 137: cura rerum alienarum, id. Off. 1, 9, 30; 2, 23, 83: alienos mores ad suos referre, Nep. Epam. 1, 1: in altissimo gradu alienis opibus poni, Cic. Sest. 20: semper regibus aliena virtus formidolosa est, Sall. C. 7, 2: amissis bonis alienas opes exspectare, id. ib. 58. 10 Herz.: aliena mulier, another man's wife, Cic. Cael. 37: mulier alieni viri sermonibus assuefacta, of another woman's husband, Liv. 1, 46: virtutem et bonum alienum oderunt, id. 35, 43: alienis pedibus ambulamus, alienis oculis agnoscimus, alienā memoriā salutamus, alienā operā vivimus, Plin. 29, 1, 8, § 19: oportet enim omnia aut ad alienum arbitrium aut ad suum facere, Plin. Ep. 6, 14; so Suet. Claud. 2: alienum cursum alienumque rectorem, velut captā nave, sequi, Plin. Pan. 82, 3; Tac. A. 15, 1 fin.: pudicitiae neque suae neque alienae pepercit, Suet. Calig. 36: epistolas orationesque et edicta alieno formabat ingenio, i. e. caused to be written by another, id. Dom. 20: te conjux aliena capit, Hor. S. 2, 7, 46; 1, 1, 110; so id. ib. 1, 3, 116: vulnus, intended for another, Verg. A. 10, 781: aliena cornua, of Actæon transformed into a stag, Ov. M. 3, 139: alieno Marte pugnabant, sc. equites, i. e. without horses, as footmen, Liv. 3, 62: aes alienum, lit. another's money; hence, in reference to him who has it, a debt; cf. aes. So also: aliena nomina, debts in others' names, debts contracted by others, Sall. C. 35, 3.—
B Esp.
1 In reference to relationship or friendship, not belonging to one, alien from, not related or allied, not friendly, inimical, strange, Plaut. Capt. 1, 2, 43: alienus est ab nostrā familiā, Ter. Ad. 3, 2, 28; id. Heaut. 5, 4, 6 Ruhnk.: multi ex finibus suis egressi se suaque omnia alienissimis crediderunt, to utter strangers, Caes. B. G. 6, 31: non alienus sanguine regibus, Liv. 29, 29; Vell. 2, 76.— Hence alienus and propinquus are antith., Cic. Lael. 5, 19: ut neque amicis neque etiam alienioribus desim, id. Fam. 1, 9 Manut.: ut tuum factum alieni hominis, meum vero conjunctissimi et amicissimi esse videatur, id. ib. 3, 6.—
2 Trop.: alienum esse in or ab aliquā re, to be a stranger to a thing, i. e. not to be versed in or familiar with, not to understand: in physicis Epicurus totus est alienus, Cic. Fin. 1, 6, 17: homo non alienus a litteris, not a stranger to, not unversed in, id. Verr. 2, 2, 26.—
3 Foreign to a thing, i. e. not suited to it, unsuitable, incongruous, inadequate, inconsistent, unseasonable, inapposite, different from (opp. aptus); constr. with gen., dat., abl., and ab; cf. Burm. ad Ov. F. 1, 4; Manut. ad Cic. Fam. 9, 14, 5; Spald. ad Quint. 6, 3, 33; Zumpt, Gr. § 384.
(a) With gen.: pacis (deorum), Lucr. 6, 69: salutis, id. 3, 832: aliarum rerum, id. 6, 1064: dignitatis alicujus, Cic. Fin. 1, 4, 11: neque aliena consili (sc. domus D. Bruti), convenient for consultation, Sall. C. 40, 5 Kritz al.—
(b) With dat.: quod illi causae maxime est alienum, Cic. Caecin. 9, 24: arti oratoriae, Quint. prooem. 5; 4, 2, 62; Sen. Q. N. 4 praef.—
(g) With abl.: neque hoc dii alienum ducunt majestate suā, Cic. Div. 1, 38, 83: homine alienissimum, id. Off. 1, 13, 41: dignitate imperii, id. Prov. Cons. 8, 18: amicitiā, id. Fam. 11, 27: existimatione meā, id. Att. 6, 1: domus magis his aliena malis, farther from, Hor. S. 1, 9, 50: loco, tempore, Quint. 6, 3, 33.—
(d) With ab: alienum a vitā meā, Ter. Ad. 5, 8, 21: a dignitate rei publicae, Tib. Gracch. ap. Gell. 7, 19, 7: a sapiente, Cic. Ac. 2, 43, 132: a dignitate, id. Fam. 4, 7: navigationis labor alienus non ab aetate solum nostrā, verum etiam a dignitate, id. Att. 16, 3.—(ε) With inf. or clause as subject: nec aptius est quidquam ad opes tuendas quam diligi, nec alienius quam timeri, Cic. Off. 2, 7, 23: non alienum videtur, quale praemium Miltiadi sit tributum, docere, Nep. Milt. 6, 1.—
4 Averse, hostile, unfriendly, unfavorable to: illum alieno animo a nobis esse res ipsa indicat, Ter. Ad. 3, 2, 40; Cic. Deiot. 9, 24: a Pyrrho non nimis alienos animos habemus, id. Lael. 8 fin.: sin a me est alienior, id. Fam. 2, 17: ex alienissimis amicissimos reddere, id. ib. 15, 4 al.: Muciani animus nec Vespasiano alienus, Tac. H. 2, 74.—Rar. transf. to things; as in the histt., alienus locus, a place or ground unfavorable for an engagement, disadvantageous (opp. suus or opportunus; cf. Gron. Obs. 4, 17, 275): alieno loco proelium committunt, Caes. B. G. 1, 15: alienissimo sibi loco contra opportunissimo hostibus conflixit, Nep. Them. 4, 5 Brem.—So of time unfitting, inconvenient, unfavorable, Varr. R. R. 3, 16: ad judicium corrumpendum tempus alienum, Cic. Verr. 1, 5; id. Caecin. 67: vir egregius alienissimo rei publicae tempore exstinctus, id. Brut. 1; id. Fam. 15, 14.—Of other things: alienum (dangerous, perilous, hurtful) suis rationibus, Sall. C. 56, 5; Cels. 4, 5.—
5 In medic. lang.
a Of the body, dead, corrupted, paralyzed (cf. alieno, II. B. 2.), Scrib. Comp. 201.—
b Of the mind, insane, mad (cf. alieno and alienatio): Neque solum illis aliena mens erat, qui conscii conjurationis fuerant, Sall. C. 37, 1 Herz.—
II Subst.
1 ălĭēnus, i, m., a stranger.
a One not belonging to one's house, family, or country: apud me cenant alieni novem, Plaut. Stich. 3, 2, 21: ut non ejectus ad alienos, sed invitatus ad tuos īsse videaris, Cic. Cat. 1, 9, 23: quas copias proximis suppeditari aequius est, eas transferunt ad alienos, id. Off. 1, 14: cives potiores quam peregrini, propinqui quam alieni, id. Am. 5, 19: quasi ad alienos durius loquebatur, Vulg. Gen. 42, 7: a filiis suis an ab alienis? ib. Matt. 17, 24: cives potiores quam peregrini, propinqui quam alieni, Cic. Lael. 5: quod alieno testimonium redderem, in eo non fraudabo avum meum, Vell. 2, 76.—
b One not related to a person or thing: in longinquos, in propinquos, in alienos, in suos irruebat, Cic. Mil. 28, 76: vel alienissimus rusticae vitae, naturae benignitatem miretur, Col. 3, 21, 3.—
2 ălĭēnum, i, n., the property of a stranger: Haec erunt vilici officia: alieno manum abstineant, etc., Cato, R. R. 5, 1: alieno abstinuit, Suet. Tit. 7: ex alieno largiri, Cic. Fam. 3, 8, 8; so, de alieno largiri, Just. 36, 3, 9: alieni appetens, sui profugus, Sall. C. 5; Liv. 5, 5: in aliena aedificium exstruere, Cic. Mil. 27, 74 (cf.: in alieno solo aedificare, Dig. 41, 1, 7).—Plur.,
a The property of a stranger: quid est aliud aliis sua eripere, aliis dare aliena? Cic. Off. 2, 23; Liv. 30, 30: aliena pervadere, a foreign (in opp. to the Roman) province, Amm. 23, 1.—
b The affairs or interests of strangers: Men. Chreme, tantumue ab re tuast oti tibi, aliena ut cures, ea, quae nihil ad te attinent. Chrem. Homo sum; humani nihil a me alienum puto, Ter. Heaut. 1, 1, 23: aliena ut melius videant quam sua, id. ib. 3, 1, 95.—
c Things strange, foreign, not belonging to the matter in hand: Quod si hominibus bonarum rerum tanta cura esset, quanto studio aliena ac nihil profutura multumque etiam periculosa petunt, etc., Sall. J. 1, 5; hence, aliena loqui, to talk strangely, wildly, like a crazy person: Quin etiam, sic me dicunt aliena locutum, Ut foret amenti nomen in ore tuum, Ov. Tr. 3, 19: interdum in accessione aegros desipere et aliena loqui, Cels. 3, 18 (v. alieniloquium).!*? Comp. rare, but sup. very freq.; no adv. in use.
Latin > French (Gaffiot 2016)
(1) ălĭēnus,⁶ a, um (alius), qui appartient à un autre ;
I idée d’autrui
1 d’autrui : suos agros colebant, non alienos appetebant Cic. Amer. 50, ils cultivaient leurs propres champs, loin de convoiter ceux d’autrui ; (stella) luce lucebat aliena Cic. Rep. 6, 16, (cette étoile) brillait d’une lumière empruntée ; cito exarescit lacrima, præsertim in alienis malis Cic. Part. 57, les larmes se sèchent vite, surtout quand il s’agit du malheur d’autrui ; suo alienoque Marte pugnare Liv. 3, 62, 9, combattre avec leurs méthodes propres et avec celles des autres || æs alienum, dette, v. æs || alienum, ī, n., le bien d’autrui, ce qui appartient aux autres : ex alieno largiri Cic. Fam. 3, 8, 8, faire des largesses avec le bien d’autrui ; exstruere ædificium in alieno Cic. Mil. 74, construire sur la propriété d’autrui ; quicquam nec alieni curare nec sui Cic. Div. 2, 104, ne s’occuper en rien ni des affaires des autres ni des leurs
2 étranger : quem hominem ? familiarem ? immo alienissimum Cic. Com. 49, quel homme est-ce ? un ami intime ? non, au contraire, un étranger au premier chef ; per Staienum, hominem ab utroque alienissimum Cic. Clu. 87, par l’intermédiaire de Staiénus, qui est complètement étranger à l’un et à l’autre ; alienus alicui Cæl. d. Cic. Fam. 8, 12, 2 ; Liv. 1, 20, 3, étranger à qqn || [pris substt] æquabiliter in alienos, in suos inruebat Cic. Mil. 76, il fonçait indistinctement sur les étrangers et sur les siens ; alienissimos defendimus Cic. de Or. 2, 192, nous défendons les personnes qui nous sont le plus étrangères des gens tout à fait inconnus]
3 étranger [de patrie : aliena religio Cic. Verr. 2, 4, 114, culte qui vient de l’étranger ; aliena instituta imitari Sall. C. 51, 37, copier les institutions étrangères || [pris substt] non advenam nescio quem nec alienum, sed civem Romanum Cic. Verr. 2, 5, 156, [il dépose que tu as fait frapper de la hache] non pas je ne sais quel étranger domicilié (métèque) ou étranger de passage, mais un citoyen romain
4 [rhét.] verbum alienum, terme qui n’est pas le mot propre : in propriis usitatisque verbis...; in alienis... Cic. Or. 80, parmi les mots propres et usuels...; parmi ceux qui ne le sont pas...; (res) quam alieno verbo posuimus Cic. de Or. 3, 155, (l’idée) que nous avons exprimée avec un mot qui n’est pas le sien.
II idée de séparation, éloignement
1 éloigné de, étranger à, hostile : ab aliquo Cic. Mur. 56 ; ab aliqua re Cic. Amer. 46. éloigné de qqn, de qqch. ; ab aliquo alienos animos habere Cic. Læl. 28, avoir de l’éloignement (de l’aversion) pour qqn ; alieno esse animo in Cæsarem Cæs. C. 1, 6, 2, avoir des sentiments hostiles contre César ; neque solum illis aliena mens erat qui conscii conjurationis fuerant Sall. C. 37, 1, et les dispositions hostiles ne se trouvaient pas seulement chez ceux-là, qui avaient été complices de la conjuration || alienus alicui Tac. H. 2, 74 ; Suet. Tib. 12, mal disposé pour qqn || neque aliena consili (domus) Sall. C. 40, 5, et elle [la maison de Brutus n’était pas hostile à l’entreprise [les conjurés y avaient accès]
2 étranger à, impropre, déplacé : homo sum, humani nihil a me alienum puto Ter. Haut. 77, je suis homme et je considère que rien de ce qui concerne l’homme ne m’est étranger ; nihil est tam alienum ab eo quam... Cic. Sulla 31, rien ne lui convient moins que... ; oratio aliena ab judiciorum ratione Cic. Verr. 2, 4, 109, discours qui s’écarte de la pratique ordinaire des tribunaux || alienum mea natura videbatur... dicere Cic. Tull. 5, il répugnait visiblement à mon caractère de parler de...; mercatura aliena dignitate populi Romani Cic. Agr. 2, 65, trafic incompatible avec (indigne de) la dignité du peuple romain, cf. Or. 88 ; Vat. 28, etc.; utrumque homine alienissimum Cic. Off. 1, 41, les deux choses également sont très indignes de l’homme || quis alienum putet ejus esse dignitatis, quam mihi quisque tribuat..., exquirere Cic. Fin. 1, 11, qui croirait incompatible avec la dignité que chacun me concède de rechercher..., cf. Ac. 1, 42 ; Tim. 22 || non alienum esse videtur... proponere Cæs. G. 6, 11, 1, il semble qu’il ne soit pas hors de propos d’exposer...
3 désavantageux, préjudiciable : hujus iter necessarium, illius etiam potius alienum Cic. Mil. 52, le voyage de l’un était indispensable, celui de l’autre était plutôt même contraire à ses intérêts ; ille sensim dicebat, quod causæ prodesset, tu cursim dicis aliena Cic. Phil. 2, 42, lui, il disait posément des choses capables de servir sa cause, toi, tu dis au galop des choses qui vont contre toi ; alienum tempus ad committendum prœlium Cæs. G. 4, 34, 2, moment désavantageux pour engager le combat, cf. Cic. Verr. 1, 1, 5 ; alieno tempore Cic. Mil. 41, dans des circonstances désavantageuses (inopportunes) ; alieno loco Cæs. G. 1, 15, 2, dans un lieu défavorable ; omnium rerum nec aptius est quicquam ad opes tuendas quam diligi nec alienius quam timeri Cic. Off. 2, 23, il n’y a rien au monde de plus propre à la conservation de la puissance que d’inspirer l’affection, rien de plus contraire que d’inspirer la crainte || non aliena rationi nostræ fuit illius hæc præpostera prensatio Cic. Att. 1, 1, 1, cet acte de candidature intempestif de mon rival est loin d’avoir été préjudiciable à mon intérêt, cf. Cæc. 24 ; alienissimo sibi loco conflixit Nep. Them. 4, 5, il livra bataille dans un endroit qui lui était particulièrement défavorable.